Sciences

Cette start-up vise à faire renaître ce nouvel animal éteint

Une start-up américaine appelée Colossal Biosciences vise à faire revivre des espèces animales disparues à travers une technique appelée dé-extinction. Avec la 6ème extinction de masse qui menace de plus en plus d’animaux aujourd’hui, le projet de Colossal peut sembler louable. Précédemment, la start-up a annoncé son intention de faire renaître le mammouth et le loup de Tasmanie, et maintenant, grâce à un financement de 150 millions de dollars, elle souhaite ressusciter un animal complètement disparu depuis plusieurs siècles, le Dodo.

Le Dodo était un gros oiseau qui vivait sur l’île Maurice, isolé de tout prédateur. Cependant, avec l’arrivée des Européens et leurs animaux domestiques et les rats, le Dodo est devenu une proie facile et a finalement disparu. Colossal Biosciences souhaite réintroduire le Dodo dans son habitat naturel en effectuant un travail génétique pour reconstituer son génome à l’aide de ciseaux génétiques, en utilisant différentes espèces parentes telles que le poulet ou le pigeon. Après avoir séquencé son génome, les scientifiques cultiveront des cellules en laboratoire et les modifieront, pour ensuite injecter un œuf qui sera développé pour espérer qu’un Dodo puisse naître. Toutefois, il ne s’agira pas d’un Dodo tel qu’il existait sur l’île Maurice, mais d’un oiseau hybride génétiquement modifié.

Malgré l’aspect louable de ce projet, il suscite tout de même des critiques. Certaines personnes considèrent qu’il est dommage que l’argent dépensé pour faire renaître le Dodo ne serve pas à mieux protéger les espèces actuellement menacées d’extinction. De plus, si le projet réussit, Colossal souhaite développer d’autres outils génétiques pour ressusciter d’autres espèces d’oiseaux disparues à cause de l’activité humaine.

En conclusion, bien que la dé-extinction puisse sembler un moyen de corriger les erreurs du passé, il est important de réfléchir aux conséquences potentielles et de s’assurer que l’argent et les ressources consacrés à ce type de projet sont utilisés de manière responsable pour protéger les espèces en danger aujourd’hui.

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