Meta est actuellement confronté à deux fronts différents en matière de controverses. D’une part, l’entreprise a été récemment sanctionnée par la Commission irlandaise pour la protection des données pour violation de la vie privée de ses utilisateurs, ce qui lui a valu une amende de 5,5 millions d’euros. De plus, elle a également été condamnée à une amende de 390 millions d’euros début janvier pour violation du règlement européen sur les données personnelles.
D’autre part, un ancien employé de Meta, George Hayward, a porté plainte contre l’entreprise pour des pratiques illégales. Il a accusé Meta de décharger secrètement les batteries des smartphones de ses utilisateurs dans le cadre de « tests négatifs ». Selon Hayward, cette pratique mesure l’impact en dégradant intentionnellement certaines expériences utilisateur, et permet aux entreprises du numérique de vider secrètement la batterie d’un utilisateur pour tester certaines fonctionnalités ou résoudre des problèmes.
Hayward a refusé de mener ces tests négatifs, arguant que cela pourrait nuire à de nombreux utilisateurs, notamment en cas d’urgence. Malheureusement pour lui, sa direction lui aurait répondu « en nuisant à quelques-uns, nous pouvons aider le plus grand nombre ». Suite à son refus, Hayward a été licencié et a engagé une action en justice pour des dommages et intérêts, qui a finalement été annulée. Il doit maintenant passer par un arbitrage.
Bien que ce soit l’une des rares fois où un ancien employé dénonce publiquement ce genre de pratiques de la part de son ex-entreprise, Meta n’a pas souhaité faire de commentaire sur cette affaire.
